Historique de l’association
Le 26 avril 1986, le réacteur N°4 de la Centrale nucléaire de Tchernobyl (Ukraine, ex URSS) explose.
Au printemps 1992, plusieurs alsaciens répondent à l’appel de l’UNESCO en participant à l’organisation et à l’accueil en France d’un groupe de 300 enfants d’Ukraine présentés comme victimes de Tchernobyl. A l’automne 1992, forte de cette première expérience, ces mêmes personnes s’engagent dans la construction d’un projet ambitieux en partenariat avec la Fondation « Green-Help » de Kiev (une organisation non gouvernementale ukrainienne d’aide aux victimes de la catastrophe de Tchernobyl) : accueillir à l’été 1993 de jeunes victimes ukrainiennes de Tchernobyl pour des vacances estivales en France. Le 19 décembre 1992, Thierry Meyer, coordonnateur de l’initiative alsacienne, publie dans « L’Alsace » et « Sundgau week-end » le premier appel dans la presse pour trouver des familles d’accueil.
Vendredi 9 juillet 1993 à l’aéroport de Bâle-Mulhouse : Après une longue attente, plus de six heures d’angoisse et d’inquiétude, 196 jeunes Ukrainiens et 10 interprètes débarquent d’un improbable Tupolev piloté par des hommes en treillis… Le début d’une aventure.
Le 8 octobre 1993, les 7 membres fondateurs adoptent les statuts de l’association » LES ENFANTS DE TCHERNOBYL » et, Thierry Meyer, Président élu, dépose ceux-ci au Tribunal d’Instance de Mulhouse.

Depuis sa fondation, il y a plus de 31 ans, grâce à ses membres et sympathisants, l’association a organisé, participé ou financé plus de 300 projets en faveur des victimes de Tchernobyl dans les 3 pays les plus touchés par les retombées de Tchernobyl : Ukraine, Bélarus et Fédération de Russie, mais également en France.
Nos spécificités
- Fondée en 1993, l’association « Les Enfants de Tchernobyl » est la plus ancienne encore en activité en France à aider les victimes des contaminations radioactives de Tchernobyl.
- Au regard de son budget annuel, l’association est la seconde plus importante en Europe avec cet objectif. Seule une fondation irlandaise bénéficie de moyens financiers plus importants.
- A une seule exception près, l’association n’a jamais perçu en 31 années de subventions importantes (c’est-à-dire supérieure à 1% de son budget).
- Sa principale ressource financière provient d’une opération annuelle de vente d’œufs en bois peints d’Ukraine.
- Outre ses réalisations et projets humanitaires, l’association intervient dans plusieurs autres domaines liés à la catastrophe de Tchernobyl, en particulier : scientifiques, pédagogiques et culturels.
- Jusqu’à l’agression russe contre l’Ukraine le 24 février 2022, l’association était la seule structure citoyenne indépendante occidentale à intervenir dans les 3 pays les plus contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl : l’Ukraine, le Bélarus et la Fédération de Russie. Depuis cette date, elle poursuit ses aides uniquement dans les 2 premiers.
L’association « les enfants de Tchernobyl »
ARTICLE EN MODIFICATION
Peu après la catastrophe du 26 avril 1986, une association, dont le nom fait référence aux victimes de cette explosion, est née en Alsace.
Elle a son siège à Roggenhouse (Haut-Rhin) ; la majorité de ses quelques 500 membres sont haut-rhinois, d’autres originaires du Bas-Rhin ou des départements limitrophes ; quelques-uns habitent dans les autres départements français, voire à l’étranger.
Les membres accueillent chaque année environ 200 enfants qui passent, pour la plupart, 3 semaines de vacances en Alsace et dans les départements limitrophes (25, 70, 88, 90).
Ces enfants sont issus de familles défavorisées et habitent les régions d’Ukraine et de Russie, touchées par les retombées de la catastrophe…

En complément de l’accueil d’enfants, un certain nombre d’actions humanitaires sont organisées vers ces familles, ainsi que vers des structures dans les zones concernées des 3 pays les plus touchées : Ukraine, Russie et Bélarus…
L’Association organise également des manifestations destinées à sensibiliser l’opinion sur le drame de Tchernobyl.
D’aucuns peuvent penser qu’il n’y a plus de problème puisque la dernière unité de la centrale détruite a été définitivement mise à l’arrêt en décembre 2000. Et pourtant…
Le 26 avril 1986, à 1H24, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl explose.
Près de 27 ans plus tard, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et parce que leur alimentation est contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants.
Les principaux responsables sont les produits de la cueillette (baies, champignons,…), de la chasse et de la pêche qui constituent une partie notable de leur régime alimentaire quotidien.
L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves, liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux.
Les examens et travaux du professeur Youri Bandajevsky ont démontré une corrélation entre le taux de césium 137 accumulé dans l’organisme des enfants et les anomalies révélées par leurs électrocardiogrammes.

Le césium 137 n’existe pas à l’état naturel.
Celui que l’on met en évidence ne peut provenir que des activités humaines : installations nucléaires, essais atmosphériques, pollutions et catastrophes nucléaires.