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Nos contributions au dossier
L’association LES ENFANTS DE TCHERNOBYL est la seule association citoyenne occidentale indépendante qui à la fois :
- Aide les populations victimes,
- Apporte des éléments scientifiques factuels et
- Médiatise la catastrophe pour interpeller les responsables et les leaders d’opinion dans quatre pays.
En matière scientifique, parmi nos nombreuses contributions, relevons :
- Mesures et financement des contaminations internes en césium 137 des enfants ukrainiens et russes avant et après leurs vacances en France. Rapports scientifiques analysant les résultats de ces analyses.
- Organisation et financement d’analyses médicales d’enfants ukrainiens. Rapports scientifiques analysant les résultats de ces analyses.
- Campagnes de mesures et financement des contaminations en césium 137 des sols en Ukraine, Bélarus, Fédération de Russie et France (Alsace et Alpes). Rapports scientifiques analysant les résultats de ces analyses.
- Campagnes de mesures de la contamination en césium 137 des champignons ukrainiens. Rapport scientifique analysant les résultats de ces analyses suivi de deux campagnes de radioprotection en Ukraine.
- Organisation et financement de cures de pectine (Vitapect de Belrad) pour réduire les charges corporelles en césium 137 des enfants en Ukraine, Bélarus et Fédération de Russie.
En matière de médiatisation, l’association transmet tous les résultats et rapports scientifiques engendrés aux autorités politiques internationales dans les 4 pays où elle intervient, aux autorités et responsables sanitaires (en particulier à l’Organisation Mondiale de la Santé) ainsi qu’à la presse.
Elle a invité plusieurs journalistes à participer à certaines de ses missions en Ukraine, Bélarus et Fédération de Russie et sur le site de la centrale de Tchernobyl.
Depuis 1993, les membres et sympathisants des Enfants de Tchernobyl, sans aucune aide financière, ont réalisé près de 300 projets d’aides diverses et variées pour les populations ukrainiennes, bélarusses et russes qui continuent de survivre sur des territoires qui restent contaminés par des retombées radioactives de Tchernobyl.
Les sommes collectées et redistribuées sous forme d’aides matérielles ou de financement dépassent les 5 millions d’euros en plus de 30 ans.
Contamination interne des enfants ukrainiens et russes en césium 137
Aujourd’hui encore, les habitants du nord de l’Ukraine, du sud de la Russie et du Bélarus sont contraints de vivre dans un environnement radioactif et en raison d’une alimentation contaminée, les radioéléments (et tout particulièrement le césium 137) s’accumulent, jour après jour, dans l’organisme des enfants.
Les principaux responsables sont le lait, les produits de la cueillette (baies, champignons…), de la chasse et de la pêche, le chauffage au bois, l’utilisation des cendres comme engrais.
L’irradiation permanente de leurs cellules, en particulier celles du cœur, de la thyroïde et du cerveau, provoque d’innombrables lésions qui sont à l’origine de pathologies très graves liées notamment à l’atteinte des défenses immunitaires et des organes vitaux. Les examens et travaux du professeur Youri Bandajevsky ont démontré une corrélation entre le taux de césium 137 accumulé dans l’organisme des enfants et les anomalies révélées par leurs électrocardiogrammes.
Le césium 137 n’existe pas à l’état naturel. Celui que l’on met en évidence ne peut provenir que des activités humaines : installations nucléaires, essais atmosphériques, pollutions et catastrophes nucléaires.
Une alimentation « propre » durant quelques semaines permet à ces enfants d’éliminer plus rapidement le césium radioactif contenu dans leurs organismes et donc de réduire les risques sanitaires.
Pour cette raison, depuis 1993, l’association française « Les Enfants de Tchernobyl », comme d’autres associations occidentales (en Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Irlande, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis), invite chaque année des enfants qui continuent de vivre sur des territoires contaminés par les retombées radioactives de Tchernobyl à séjourner en été dans notre pays.
Depuis plus d’un quart de siècle, les enfants ukrainiens et russes invités par notre association ont réduit leur charge corporelle en césium 137 radioactif de 30 % en moyenne par une alimentation « propre » durant 3 semaines. Ces résultats sont remarquables et prouvent l’intérêt de ces projets.
Avant la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, en partenariat avec l’Académie des Sciences de Kyiv puis avec le Centre médical d’Ivankiv, l’association finançait les mesures des charges corporelles internes en césium 137 de tous les enfants ukrainiens invités l’été, avant et après leurs vacances en France.
Il en était de même pour les enfants russes de Novozybkov dont les mesures les charges corporelles internes effectuées par anthropogammamétrie se faisaient dans l’Institut de radioprotection indépendant Belrad de Minsk (Bélarus), avant et après leur séjour dans une famille d’accueil française.
Malheureusement, la tragédie géopolitique actuelle ne permet plus ces mesures pour l’instant.